Un des premiers risques est celui de la dépression. L’estime de soi est un baromètre de bien être donc, les personnes aux prises avec un problème d’estime sont plus à risque de développer des symptômes dépressifs.

Les complexes qu’ils soient physiques ou intellectuels impactent gravement l’estime de soi. Les personnes qui en souffrent présentent une estime de soi gravement diminuée et entretiennent un sentiment d’infériorité.

Une mauvaise image de soi peut également pousser certaines personnes à aller vers des comportements addictifs (alcool, drogue, cannabis, tabac, jeux d’argent, jeux vidéo, troubles du comportement alimentaire etc…). L’installation de toutes addictions entraîne un cercle vicieux qui altère considérablement l’estime de soi et peut amener à renforcer cette conduite addictive.

Les traumatismes psychologiques tels que les agressions psychologiques, physiques et sexuelles, les accidents, les violences conjugales ébranlent grandement l’estime de soi de ces victimes. Ces dernières ressentent de la honte, de l’humiliation qui engendre de la culpabilité. Ces sentiments éprouvés provoquent à leur tour des problèmes chroniques de souffrance poussant les personnes touchées à s’isoler et à perdre confiance en eux en dans les autres.

On doit tenir compte également du rôle essentiel des parents dans la construction de l’estime de soi. En effet, leur rôle est primordial dans l’installation d’une solide estime de soi et d’une bonne confiance en soi. D’où la gravité lorsque le parent est défini comme « toxique » (parents dévalorisants et/ou violents).

L’école étant le lieu de l’émergence d’une valeur sociale en dehors du cercle familial ; il peut mettre en lumière les premières difficultés quant à la construction de l’image de soi. Les difficultés scolaires et les troubles des apprentissages altèrent grandement l’estime et la confiance en soi des enfants et des adolescents qui se comparent aux autres élèves qui « réussissent ». Cette comparaison peut se retrouver, également, au sein des fratries.